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dimanche 11 avril 2010

Des p'tits papiers

Posts, fatal error, htlm, j’en passe et des meilleures (ou des pires). Au royaume des blogs, le franglais est roi. D’innombrables cahiers d’écriture éclosent sur la toile, pareils aux dazibaos maoïstes pendant la Révolution culturelle et ça cause English à tous les coins de http://…etc.

Alors en réaction, ou peut-être par simple esprit de contradiction, et bien que j’adore l’anglais, et aussi parce que je ne parle pas le chinois, bref pour plusieurs raisons, je voudrais participer au feuilleton initié par Béatrice le 5 avril 2010 (voir plus bas, c’est-à-dire « avant », si vous préférez) avec, de temps à autre, des p’tits papiers. En français, of course. Pas des posts, n’est-ce pas, des p’tits papiers français comme le « béret français » de la réplique de je ne sais plus quel vieux film (français) de je ne sais plus qui. Des p’tits papiers, comme dans la jolie chanson de cet auteur-compositeur devenu musicien après avoir commencé à peindre. (Pour ceux qui ne savent pas de qui il s’agit, réponse dans le prochain p’tit papier).

Des p’tits papiers, donc, pour vous parler de plein de touts et de petits riens, d’ailleurs ou d’ici, et d’ailleurs, je commence par ailleurs, justement.

L’Abominable a fait une escapade à Madrid : voyez dans l’agenda, le programme des projections de leurs films. P’tit papier pour hispanophones seulement, mais c’est surtout pour vous dire qu’au Hang’art, on voyage ! Il n’y a pas que notre imagination qui nous transporte au loin.

L’ailleurs peut être ici : voyez l’agenda. Patrick Loughran, le plus français des céramistes américains, expose jusqu'au 17 avril avec des compatriotes à lui, céramistes, comme lui, pour la plupart installés en France, comme lui. Vous pouvez y aller, c'est moins loin que Madrid, c'est... avenue de New York, à Paris.

Aujourd’hui, comme c’est le premier d’une série que j’espère longue, le p’tit papier est un peu long lui aussi : figurez-vous qu’il existe une bande de terrain abandonnée, cachée aux regards des passants, invisible autrement dit, comme dans un roman de science-fiction ou comme l’histoire de la cape d’invisibilité dans Harry Potter.

C’est une bande de terrain qui se trouve tout près, on peut même dire contiguë, au Hang’art. Je ne vous dis pas où elle est, c’est beaucoup plus amusant de chercher (un peu le même principe que les œufs de Pâques ou la course au trésor). Il paraît que, il y a de cela fort longtemps, le propriétaire de cette bande de terre devenue invisible à nos yeux d’aujourd’hui, y avait installé…

Ah ! Damned, ça m’échappe. Vous voulez le savoir ? Vous ne supportez pas de vivre dans un insoutenable suspens ? (en français suspense). Revenez souvent sur ce blog, régulièrement ou irrégulièrement, mais souvent. Réponse dans un prochain p’tit papier. Cliquez, vous saurez !

Amicalebloguement vôtre,

@ude

PSP (Post Scriptum du Post, heu pardon, du p’tit Papier) Si vous voulez écouter-voir deux bonnes interprétations de la chanson Les p’tits papiers, c’est ici, ou là.

Et quand vous avez fini d’écouter-voir, revenez nous voir, au Hang’art !

lundi 5 avril 2010

Simple comme bonjour

Il était une fois moi.
Mais un moi qui n’avait pas d’atelier, qui peignait chez elle, accroupie par terre, et recouvrait d’un tapis les taches laissées par sa peinture sur le plancher de l’appartement où elle vivait avec son mari et ses enfants.
Ses tableaux étaient stockés dans une chambre louée assez loin de chez elle.
Si cette histoire commence par « il était une fois » c’est qu’une bonne fée est alors intervenue. Et pas n’importe quand. Mais pile au moment où, à la suite d’une dispute avec la propriétaire de la chambre dans laquelle s’empilaient mes tableaux, ils allaient être expulsés.
Allaient-ils donc se retrouver à la rue ? Qu’est-ce que j’allais
en faire ?

Il ne restait que quelques jours avant ce déménagement forcé, quand la fée s’est pointée, comme par hasard. Elle était américaine, vivait et travaillait à Paris. Elle est toujours Américaine, vit et travaille toujours à Paris.
Elle s’appelle Caroline Simonds.
Elle est grande, grande, grande, Caroline ! Et pas seulement en taille... Je sens encore la bascule de ma nuque ( mon prof de yoga dirait que j’aurais mieux fait de m’étirer, m’étirer, m’étirer... ) pendant que je l’interrogeais sur le chemin, inimaginable pour moi, qui l’avait amenée à créer « Le Rire Médecin », une association de clowns musicaux qui travaille dans des services hospitaliers français pour enfants cancéreux.
Elle n’est pas seulement grande, Caroline, elle est aussi curieuse des gens. Elle m’a donc retourné ma question. Qu’est-ce que je faisais ? À quoi je m’intéressais ?
Répondre que je peignais et écrivais fut facile.
Mais après ?
Je n’ai jamais été capable de dire ni ce que je peins, ni ce que j’écris - d’où, probablement, mon besoin d’écrire. Quand je suis spécialement inquiète, j’en suis spécialement incapable. Sautant du coq à l’âne, j’ai donc répondu – hi han ! hi han ! - que je cherchais un atelier...
- Mon mari vient d’en trouver un. Il peut peut-être t’aider.

Ce fut aussi simple ça. Littéralement, simple comme bonjour... Caroline m’a donné le numéro de téléphone de son mari qui s’appelle Patrick Loughran. Il est américain et céramiste. Au sortir de Greenwich Village, il venait de s’installer un atelier à Asnières, 28/30 rue Bernard Jugault. Il m’y a introduite.
C’est ainsi qu’à sa suite, voilà plus de quinze ans, mes tableaux et moi sommes entrés au Hang’art - qui n’existait pas encore comme « Le Hang’art ».

Voilà.
Braquer ce petit bout de ma lorgnette sur le Hang’art était ma façon d’entrer dans ce blog et d’y dire bonjour.
Est-ce mon amour des contes de fées ? Un blog me semble un organe magique permettant, au jour le jour, une forme de parole à voix multiples.
Pascal Ken et Aude Tournoux viennent de nous en implanter un – merci à eux. Et si nous en profitions pour y faire le travail artistique de tresser nos histoires singulières ?
Qu’en effet Le Hang’art ait une histoire - en cours de construction et déjà menacée - ne devrait pas masquer les nôtres que nous pourrions aborder ici, chacun selon son style et son rythme, comme on aborde des îles. En ramant. En souquant parfois. Mais aussi en rêvant très fort.
Ainsi, se construirait une sorte de feuilleton polyphonique. Comme des « scènes de la vie de bohême », fin XX siècle, début XXIème...


Béatrice Nodé-Langlois. 5 avril 2010

jeudi 1 avril 2010

Ceci n'est pas un poisson d'avril !


Clin d’œil à René Magritte1, vous l’aurez noté : normal, vous êtes sur le blog du Hang’art d’Asnières-sur-Seine, une association créée par des artistes travaillant et habitant sur le même site. La « petite ruche » asnièroise est un ensemble de bâtiments groupés dans un même pâté de maisons, en plein centre-ville, à 5 km de la gare Saint-Lazare, à deux pas de ponts impressionnistes : Vincent Van Gogh a peint le pont d’Asnières. Vous n’êtes pas tombés n’importe où…

Avec 2010, Le Hang’art d’Asnières-sur-Seine entame sa huitième année d’existence. Pour l’anniversaire de l’association, on vous offre un blog ! Vous y trouverez − outre, nous l’espérons, le plaisir de vous y promener – tout plein de choses :

  • Des infos sur l’actualité de l’association. Prochain rendez-vous, par exemple, la 2e édition des Portes Ouvertes des ateliers d’artistes organisée par la mairie d’Asnières les 8 et 9 mai : à vos agendas !

  • Des infos sur l’actualité des membres de l’association. Ils et elles ont une vie (oui oui !) en dehors du Hang’art : ils travaillent, exposent et participent à de nombreux événements, à titre individuel ou en (bonne) compagnie, avec d’autres associations ou collectifs.

  • Des posts, messages en mots ou en images, des uns et des autres au gré de l'inspiration.

  • Des infos encore et toujours, sur le site lui-même. Car nous sommes des fabricants d’œuvres, voire de chefs-d’œuvre ! (Rendez-vous en 2100 pour constater les traces laissées à la postérité). Œuvres ou chefs-d’œuvre sont en péril. Pour savoir ce qu’il en est, pour nous soutenir, cliquez à droite sur Hang’art en péril, dans la rubrique Découvrir le Hang'art.

À très vite, sur la toile ou bien devant nos toiles, sculptures, objets, photos, etc., dans les ateliers du Hang’art d’Asnières-sur-Seine.



1. Souvenez-vous : une peinture figurative représentant une pipe, légendée par un surréaliste « Ceci n’est pas une pipe ». Ah ! Ces artistes, on se demande où ils vont chercher tout ça…

Crédits photographiques Pascal Ken pour "Te fish pas 2 moi(s) Avril", Vincent Van Gogh pour "Le pont d'Asnières", Sylvain Modet pour la photo du site du Hang'art.