Connaissez-vous cette jolie chanson du très regretté Nino Ferrer, mélancolique comme un poème de Verlaine (la chanson, pas Nino, quoique...), qui parle de "la maison près de la fontaine, du supermarché et de l'odeur de l'hydrogène sulfuré" ?
Au Hang'art, on est en train de vivre ça, mais on peut vous dire qu'on n'a vraiment pas envie de chanter.
Sous le coup d'une procédure d'expulsion depuis la mort de l'ancien propriétaire, un vieux monsieur charmant qui venait régulièrement à nos Portes Ouvertes en compagnie de son épouse, les occupants ont vu la machine judiciaire fourbir ses armes et, depuis ces tout derniers jours, s'emballer comme la mécanique infernale de Charlot dans Les Temps modernes. On n'a pas l'intention de vous ennuyer avec les détails méandreux, compliqués et à vrai dire, d'un intérêt plus que limité, de la situation.
Mais il est difficile de ne pas déplorer - vous apprécierez la litote, less is more - ce qu'il se passe : les nouveaux propriétaires ont entrepris une offensive virulente et sans concession pour vider les lieux de leurs occupants. Un bon Hangart'ien est un Hangart'ien dehors : c'est, à n'en pas douter, la devise adoptée par ceux qui ont entrepris d'éradiquer toute vie et bio-diversité de ce lieu mixte.
Fini les artistes ? Fini les petites entreprises artisanales ? Fini les familles avec enfants ? Portes ouvertes ? Ruche asniéroise ? Vous rigolez ! Quand on peut "faire de l'immobilier" ?
S'ils arrivaient à leurs fins, ce qui malheureusement se profile à un très court horizon (concrètement mi-juin), ce serait alors une véritable révolution dans le quartier, qui perdrait une belle source de vie.
Les Hang'artiens en ont très gros sur la
On a beau être très motivé, pour résister, c'est dur-dur de ne pas céder à la mélancolie.
Et même que les robots à spams de l'internet s'y mettent : la pétition de soutien de L'Abominable, presque 1 500 signatures au compteur, est neutralisée depuis quatre jours. Vous pouvez cependant signer la pétition du Hang'art : c'est la même maison. Les deux associations totalisent à ce jour 1 400 et des breloques plus 903, soit plus de 2 000 signatures et des breloques. Ce qui n'est, vous en conviendrez, quand même par rien. Raymond Depardon Anne-Marie Miéville et Jean-Luc Godard ont parmi d'autres, apposé leurs illustres patronymes au bas du texte de soutien aux cinéastes de L'Abo.
Alors que faire ?
Se lamenter? Certes pas.
Continuer à se battre ? Oui bien sûr, dans la tourmente de cette bataille judiciaire qui tsunamise nos énergies. Les artistes, sous-locataires honnêtes et de bonne foi, paient leur loyer mais, titulaires de baux de sous-location, risquent de tout perdre.
Dur dur.
Soutenez-nous en signant et en faisant signer le texte de soutien qui, s'il n'a pas de valeur juridique en tant que telle, peut quand même peser dans la balance. Il pèsera d'autant plus lourd que les signatures seront nombreuses. Le Marathon des signatures virtuelles est ouvert sur notre page Facebook depuis plusieurs semaines, c'est là !
Et il existe même un groupe "G pas envie que le Hang'art s'égare vers d'autres gares. Gare !" que vous pouvez rejoindre là.
Mais il est difficile de ne pas déplorer - vous apprécierez la litote, less is more - ce qu'il se passe : les nouveaux propriétaires ont entrepris une offensive virulente et sans concession pour vider les lieux de leurs occupants. Un bon Hangart'ien est un Hangart'ien dehors : c'est, à n'en pas douter, la devise adoptée par ceux qui ont entrepris d'éradiquer toute vie et bio-diversité de ce lieu mixte.
Fini les artistes ? Fini les petites entreprises artisanales ? Fini les familles avec enfants ? Portes ouvertes ? Ruche asniéroise ? Vous rigolez ! Quand on peut "faire de l'immobilier" ?
S'ils arrivaient à leurs fins, ce qui malheureusement se profile à un très court horizon (concrètement mi-juin), ce serait alors une véritable révolution dans le quartier, qui perdrait une belle source de vie.
Les Hang'artiens en ont très gros sur la
On a beau être très motivé, pour résister, c'est dur-dur de ne pas céder à la mélancolie.
Et même que les robots à spams de l'internet s'y mettent : la pétition de soutien de L'Abominable, presque 1 500 signatures au compteur, est neutralisée depuis quatre jours. Vous pouvez cependant signer la pétition du Hang'art : c'est la même maison. Les deux associations totalisent à ce jour 1 400 et des breloques plus 903, soit plus de 2 000 signatures et des breloques. Ce qui n'est, vous en conviendrez, quand même par rien. Raymond Depardon Anne-Marie Miéville et Jean-Luc Godard ont parmi d'autres, apposé leurs illustres patronymes au bas du texte de soutien aux cinéastes de L'Abo.
Alors que faire ?
Se lamenter? Certes pas.
Continuer à se battre ? Oui bien sûr, dans la tourmente de cette bataille judiciaire qui tsunamise nos énergies. Les artistes, sous-locataires honnêtes et de bonne foi, paient leur loyer mais, titulaires de baux de sous-location, risquent de tout perdre.
Dur dur.
Soutenez-nous en signant et en faisant signer le texte de soutien qui, s'il n'a pas de valeur juridique en tant que telle, peut quand même peser dans la balance. Il pèsera d'autant plus lourd que les signatures seront nombreuses. Le Marathon des signatures virtuelles est ouvert sur notre page Facebook depuis plusieurs semaines, c'est là !
Et il existe même un groupe "G pas envie que le Hang'art s'égare vers d'autres gares. Gare !" que vous pouvez rejoindre là.
